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Lc

2021/09/01 – Lc 4, 38-44

By 2024-01-04janvier 12th, 2024No Comments

Jésus sort de la synagogue de Capharnaüm et va dans la maison de Simon où sa belle-mère est malade. Jésus interpelle la fièvre: elle est guérie, se lève et les servait. Au coucher du soleil (avec la fin du sabbat), on amène à Jésus les malades et les possédés. Quand il fait jour, Jésus se retire dans un endroit désert mais la foule le retrouve et veut le retenir. Mais Jésus dit que c’est sa mission de proclamer la Bonne Nouvelle du Règne de Dieu dans les autres villes.

Animé par l’Esprit, Jésus a commencé sa mission. Il a enseigné dans la synagogue de Nazareth en déclarant que le texte d’Isaïe, disant l’Esprit du Seigneur est sur moi, se réalisait aujourd’hui. Il est ensuite descendu à Capharnaüm où, le jour du sabbat dans la synagogue, il a libéré un homme possédé par un esprit démoniaque. Tout ceci se passe devant le grand public pour annoncer que le Royaume de Dieu est proche et donner des signes de sa présence.

Dans la scène que nous avons, il s’agit de quelque chose de privé qui se passe dans l’intimité d’un foyer. Il n’y a pas eu encore de mention de disciples. Les premiers qui seront appelés sont de Capharnaüm et, dans l’évangile de Luc, ils auront été auparavant témoins des débuts de la mission de Jésus. Jésus va donc dans la maison de Simon. La belle-mère de Simon souffre d’une forte fièvre. Marc dit: des gens de la maison parlent d’elle à Jésus. Luc est plus précis: on lui en parle mais c’est pour qu’il fasse quelque chose pour elle. On l’implora à son sujet, dit-il.

Dans cette fièvre, Luc voit un signe des forces du mal qui oppriment la personne et l’empêchent d’être libre. Il décrit donc la guérison comme un exorcisme: Jésus, se tenant au-dessus d’elle, menaça la fièvre.

Dans ce qui suit, la scène dépasse le caractère privé pour devenir un rappel à chaque lecteur de l’évangile. La description de la belle-mère de Simon dans une occasion bien particulière devient la description dans laquelle un chrétien peut se reconnaître.

D’abord, c’est la mention de la guérison: la fièvre la quitta et elle se leva (ou se dressa). Le même mot, se lever, est employé pour ressusciter. Tout chrétien, lui aussi, s’est levé dans une vie nouvelle à cause d’une guérison que le Christ lui a apportée: il est devenu enfant de Dieu.

Ensuite, Luc dit: elle les servait. Diakonia, le service, sera le mot employé pour caractériser ce que chacun fait, selon ses capacités, pour l’édification de la communauté chrétienne. En d’autres mots, chaque chrétien, un jour, a été dans la maison de Simon quand quelqu’un s’est approché de lui.

Jean Gobeil SJ