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2020/08/24 — L’évangile du lundi – (Mt 10, 34 – 11, 1) St Henri

Jésus déclare qu’il n’est pas venu apporter la paix sur la terre mais que sa venue est comme un glaive qui fait des divisions parfois douloureuses. Ces divisions pourront arriver même à l’intérieur de sa propre maison, c’est-à-dire à l’intérieur de sa famille. Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi n’est pas digne de moi. Qui vous accueille m’accueille moi et Celui qui m’a envoyé. Qui accueille un prophète en sa qualité de prophète recevra une récompense de prophète; qui accueille un homme juste en sa qualité d’homme juste recevra une récompense d’homme juste. Et celui qui donnera à boire à un de ces petits, en sa qualité de disciple ne perdra pas sa récompense. Et Jésus partit de là pour enseigner et prêcher dans les villes du pays.

C’est la fin du discours missionnaire et l’évangéliste vise tout disciple. Jésus commence par dire qu’il n’est pas venu apporter la paix et pourtant il dit ailleurs:

Je vous laisse la paix; c’est ma paix que je vous donne. Je ne vous la donne pas comme le monde la donne.    (Jean 14,27)

Il y a donc deux sortes de paix. La paix dans le sens ordinaire du mot, la paix que le monde donne, consiste dans la tranquillité, l’absence d’ennemis, l’absence d’opposition. Ce que Jésus apporte est une offre, qui peut être rejetée. La conséquence est une opposition, une division. Mais le but de Jésus est d’offrir sa paix, la félicité, le vrai bonheur d’être dans une relation d’alliance avec Dieu, une alliance qui nous fait membres de sa maison. La phrase reflète la phrase de Jésus en araméen qui, comme l’hébreu, ne fait pas la différence entre le but, la fin d’une action et les effets ou la conséquence de cette action qui ne coïncide pas nécessairement avec le but qu’on poursuit.

Celui qui aime son père plus que moi… n’est pas digne de moi, dit Jésus. Le mot pour amour, ici, n’est pas le même que celui qui traduit l’amour de Dieu ou l’amour du prochain. On peut donner un équivalent en disant: Celui qui est attaché à son père plus qu’à moi… On comprend que dans une famille païenne, alors qu’un membre devient disciple du Christ et que le reste de la famille continue à vénérer des dieux protecteurs et à offrir des sacrifices, il peut y avoir des tiraillements douloureux. Dans cette situation, rester fidèle équivaut à prendre sa croix, à perdre sa vie mais c’est la seule façon de conserver sa vie authentique.

Finalement il y a le développement sur l’accueil de ceux qui sont envoyés par Dieu. Il y a d’abord la parole importante: Qui vous accueille m’accueille… Il y a une étroite proximité entre le Christ et ses envoyés. Suit une série d’accueils qui marque une progression dans la présence du Christ. Accueillir un envoyé en tant que prophète, accueillir un envoyé en tant qu’homme juste, et finalement accueillir un envoyé en sa qualité de disciple. C’est pour ce dernier accueil que la phrase, Qui vous accueille m’accueille, prend toute sa force. Ceux qui sont ainsi accueillis sont appelés des petits, qui n’ont pas le prestige d’être prophètes ou hommes sages: ils sont simplement disciples du Christ. En bref, tout chrétien porte la présence du Christ pour ceux qui l’accueillent comme disciple du Christ.

Jean Gobeil SJ 

2020/08/29 — L’évangile du samedi – (Mc 6, 17-29)

Hérode Antipas, fils d’Hérode le Grand et tétrarque de Galilée, a fait arrêter Jean Baptiste qui dénonçait son second mariage avec Hérodiade, petite-fille d’Hérode le Grand et première épouse de son demi-frère Hérode Philippe. Hérode considérait Jean Baptiste comme un homme juste et saint et le protégeait probablement de la haine d’Hérodiade. Au cours d’un banquet, la fille d’Hérodiade dansa et plut tellement à Antipas qu’il lui promit de lui donner n’importe quoi. Sur la suggestion de sa mère, elle demanda la tête de Jean Baptiste qui lui fut apportée et qu’elle remit à sa mère. Les disciples de Jean Baptiste se chargèrent de sa sépulture.

Juste auparavant, Marc a dit que le nom de Jésus était devenu célèbre, peut-être surtout à cause de ses miracles, et même Hérode Antipas en entendait parler. Il semble avoir été inquiet; il pensait que la source de son pouvoir provenait de ce qu’il était Jean Baptiste ressuscité.  D’autres pensaient qu’il était Elie, qui devait revenir. D’autres croyaient qu’il était un des anciens prophètes. Comme il n’y avait pas eu de prophètes depuis longtemps, il y avait une attente de ce prophète, promis par Moïse,  qui annoncerait une intervention définitive de Dieu pour sauver son peuple.

C’est à l’occasion de ces remarques et de la mention d’Hérode que Marc est amené à faire un retour en arrière pour raconter l’arrestation et l’exécution de Jean Baptiste. Marc laisse entendre que c’est ainsi qu’un prophète est traité et Jésus, plus tard questionné sur Elie, dira : Je vous le dis, Elie est déjà venu et ils ne l’ont pas reconnu mais l’ont traité à leur guise…  Alors ses disciples comprirent que ces paroles visaient Jean le Baptiste. (Mt.17,12-13)

Finalement, le long récit de Marc sur le prophète qui a été arrêté, emprisonné, exécuté et enseveli par ses amis, est l’image du vrai prophète qu’est Jésus qui voyait là une figure de sa mort : … ils l’ont traité à leur guise. De même, le Fils de l’homme aura aussi à souffrir d’eux. (Mt.17,12)

Jean Gobeil SJ 

2020/08/28 — L’évangile du vendredi – (Mt 25, 1-13)

Prévoir le sommet de notre vie

Nous savons tous que les événements majeurs de notre vie se préparent, parfois longtemps à l’avance. Par exemple, on n’improvise pas une cérémonie de mariage. Même pour un examen de fin d’année à l’université, on ne se présente pas sans avoir étudié de longues heures. Un sportif s’entraîne durant de nombreux mois en vue d’une compétition.

Quand il s’agit de notre rencontre avec le Christ, notre Seigneur, nous devons lui consacrer une préparation qui dure toute notre vie. C’est notre pèlerinage toujours orienté vers le but de notre existence terrestre. À notre mort, nous ferons le bilan de notre vie. Un tel compte rendu, global et final, exige que notre vie tende sans cesse vers cet instant suprême.  Tel est le thème central de la parabole des deux groupes de jeunes filles, que Jésus nous présente.

Si on envisage cette rencontre comme celle d’un accusé devant son juge, qui connaît les moindres détails et toutes les fautes de notre existence, nous pouvons avoir peur. Mais ce juge apparaît ici comme l’époux, uni dans l’amour par son Alliance à chacun des membres de son peuple. Son amour transfigure toute cette scène, qui pourrait nous terrifier. Comme disait Mgr de Ségur, « Je préfère être jugé par le Seigneur Jésus que par ma propre mère. » Nous savons pourtant que la personne la plus indulgente à notre égard, c’est notre mère.

Le déroulement du mariage en Palestine

Il est éclairant de connaître les coutumes orientales pour comprendre les détails de cette parabole. Les coutumes d’un village palestinien sont les mêmes encore aujourd’hui et on ne peut s’en exempter.

Dans un premier temps, le fiancé se rend à la maison du père de sa fiancée pour amener celle-ci chez lui. Le délai, pendant lequel les jeunes filles s’endorment, dépend des longues discussions entre les deux familles à propos des cadeaux et de la dot. En effet, on discute très longtemps, une nuit, un autre jour, …  Soudain un messager crie que le fiancé s’en vient.

Les jeunes filles ont pour fonction d’éclairer le cortège quand le fiancé, avec ses amis, vient prendre la fiancée. Il faut de l’huile d’olive pour renouveler le feu des torches à tous les quarts d’heure, durant le trajet et durant les festivités chez le marié. Tout le village est en éveil ; même les marchands gardent leurs magasins ouverts.

Sens de la parabole

L’époux représente naturellement le Seigneur Jésus. Il vient à notre rencontre, à la fin de notre pèlerinage sur terre, pour la fête des noces. Cette image de l’époux et de l’épouse reprend le thème de l’Ancien Testament, surtout chez le prophète Osée, qui considère l’Alliance de Dieu, uni intimement à son peuple par le lien du mariage. Avec la révélation du Christ, Dieu se rend visible dans son Fils, qui devient l’époux parmi nous. L’amour de Dieu s’abaisse à notre niveau humain pour nous prouver sa bonté et pour solliciter notre réponse ! Une telle rencontre matrimoniale ne s’improvise pas. Elle sera d’autant plus éblouissante qu’elle sera au terme d’une vigilance constante et intense.

Pourquoi notre société se concerte-t-elle pour nous distraire de cette rencontre et même pour nous éviter d’y penser ? Devant la mort inéluctable d’un proche, on cache souvent tous les signes qui nous interpellent et qui nous annoncent notre propre mort. On fait disparaître au plus tôt le cadavre, on délaisse toute cérémonie funéraire, on évite le cimetière pour s’en tenir à une niche dans un columbarium.

Certaines valeurs, représentées par l’huile, ne peuvent s’emprunter, car elles sont personnelles, adhérant à chaque personne en vertu de son expérience vécue. On ne peut emprunter des connaissances intellectuelles ou des vertus spirituelles, tout spécialement l’amour et la communion avec le Seigneur Jésus.  Ces valeurs ne sont pas de l’ordre du commerce, elles ne s’empruntent pas, elles ne s’échangent pas, elles ne s’achètent pas. Elles sont personnelles !

Jean-Louis D’Aragon SJ

2020/08/27 — L’évangile du jeudi – (Mt 24, 42-51)

Jésus se compare à un voleur

Le voleur a toujours deux avantages sur le propriétaire qu’il dépouille : la manière de dérober et le moment de son méfait. Voici un exemple inusité. Un couple résidant dans la banlieue de Montréal reçut un jour par la poste deux billets gratuits pour un concert à la Place des Arts. Heureux de cette aubaine, ils passèrent une soirée agréable à écouter la musique symphonique. Mais, à leur retour au foyer, ils constatèrent que leur maison avait été dévalisée. C’était une manière originale des voleurs d’avoir toute liberté pour s’introduire dans cette résidence et pour y dérober ce qu’ils désiraient ! Et que dire des malfaiteurs qui téléphonent à une résidence pour s’assurer que les propriétaires en deuil sont absents, soit au salon mortuaire, soit à l’église !

Comment Jésus peut-il se comparer à un personnage aussi odieux qu’un voleur ? Comment concilier avec l’amour de Dieu cette irruption à l’improviste dans notre existence, dans des circonstances souvent imprévues ? Est-il possible que le Seigneur manifeste son amour pour nous en agissant d’une manière aussi déconcertante ?

Deux attitudes face à l’avenir

Nous sommes inquiets quand nous pensons à notre avenir, surtout lorsqu’il s’agit du dernier instant de notre vie. Nous avons bien peu d’emprise sur ce qui nous arrivera dans le futur. Une première manière d’y faire face et de désamorcer notre inquiétude consiste à essayer de percer ce mystère et de planifier notre avenir. Depuis de nombreux siècles, on a tenté de connaître l’avenir au moyen de la divination, de la magie, des astres… On veut tellement savoir qu’on croit naïvement celui ou celle qui prétend lire l’avenir dans le jeu de cartes, les feuilles de thé, les signes du zodiaque,…  On essaie de prendre en main son avenir, d’avoir une mainmise sur le lendemain et de recourir aux moyens appropriés.

À l’opposé, celui qui a la foi place sa confiance non en lui-même et dans ses propres moyens, mais dans la bonté de Dieu. Par la foi, il vit dans une Alliance d’amour avec son Seigneur. La foi et l’amour ne peuvent exister chez le chrétien sans la confiance, qui l’incline à ne pas se replier sur lui–même, mais de remettre sa vie et sa personne entre les mains de Celui qu’il aime. Savoir longtemps à l’avance le moment de sa mort ne serait plus dans l’ordre de la foi et de la confiance, mais dans celui de la prévoyance humaine.

Être toujours prêt !

De nos jours, la majorité des gens vivent noyés dans le moment présent. Les plus jeunes veulent tout, dans l’instant présent. L’avenir ? On n’y pense pas et, surtout, on essaie d’oublier la fin de son  existence. On sait qu’un jour on mourra, mais il vaut mieux ne pas y penser et vivre dans le moment présent.

Quand on essaie de ne jamais penser à la fin qui pourrait survenir à n’importe quel moment, on vit dans une fausse sécurité. La routine et la monotonie s’installent. Aussi Jésus nous prévient qu’il faut veiller, c’est-à-dire être toujours en alerte, sur le qui-vive. Ce stimulant nous protège contre l’ennui et la grisaille de l’existence. Un artiste pratique son art chaque jour afin d’être toujours prêt pour une compétition ou pour un concert.

Dieu a donné à chaque personne une personnalité, un ensemble de qualités pour remplir ses responsabilités dans le monde. Chacun(e) doit être le serviteur persévérant et avisé, qui accomplit fidèlement sa mission.

Une parabole

Dans une leçon de pédagogie, on imagine trois démons comparaissant devant leur maître, « Le Prince de ce monde. » Celui-ci demande à chacun sa tactique pour corrompre et perdre les humains. Le premier dit qu’il voudrait les convaincre que Dieu n’existe pas et qu’ils sont libres de tout faire. Mais Lucifer rejeta cette tactique : « Voyons ! Les hommes regardent la nature et le ciel, puis ils demandent ‘Qui a fait tout cela ?’ Le second proposa de répéter au monde que l’enfer n’existe pas et que les gens n’ont rien à craindre. Nouvelle tactique rejetée : « L’enfer existe déjà sur la terre. Des gens le disent eux-mêmes : ‘Je vis un enfer!’ » Le troisième s’avançe avec son programme : « Je vais leur répéter de ne pas se préoccuper, qu’ils ont tout le temps. » « Voilà la bonne tactique ! » s’écria Satan. « Les gens vont se dire : « Demain, plus tard ! Pourquoi changer, pourquoi faire un effort pour se convertir? J’ai tout le temps. »

Jean-Louis D’Aragon SJ

2020/08/26 — L’évangile du mercredi – (Mt 23, 27-32) – St Césaire

Le texte comprend les deux dernières du groupe de sept invectives contre les scribes et les Pharisiens. La sixième compare les scribes et les Pharisiens à des sépulcres dont l’extérieur paraît pur mais dont l’intérieur contient des restes impurs. La septième les accuse de vénérer les prophètes que leurs pères ont tués mais de faire comme eux vis-à-vis des prophètes du présent.

Dans le verset qui suit notre texte on peut voir pourquoi Matthieu a rassemblé ces sept textes virulents.

J’envoie vers vous des prophètes, des sages et des scribes (les missionnaires chrétiens): vous en tuerez et mettrez en croix, vous en flagellerez dans vos synagogues…. C’est au moins une image de ce que vit la communauté de Matthieu et on peut comprendre l’accumulation de textes virulents contre les autorités juives.

Mais il y a aussi dans les paroles de Jésus quelque chose de la force des textes prophétiques quand il s’agissait de rappeler des choses essentielles. Amos était violent quand il attaquait un culte purement extérieur: il appelait les sanctuaires, des sources de péchés : Allez à Béthel et péchez. A Gilgal et péchez de plus belle. (Amos 4,4)

Il démolissait la liturgie : Je hais, je méprise vos fêtes… Écarte de moi le bruit de tes cantiques. (Amos 5,21) De même pour Osée: des gestes extérieurs ne servent à rien sans la religion du coeur. Car, c’est l’amour qui me plaît et non les sacrifices, la connaissance de Dieu plutôt que lesholocaustes. (Osée 6,6)

Jésus, à son tour, attaque donc les formes extérieures de la religion qui font oublier l’essentiel, comme lorsqu’il dit que les Pharisiens purifient l’extérieur de la coupe et oublient de purifier l’intérieur.

Mais ces formes de parler ne sont pas seulement pour les Pharisiens. C’est pour les disciples qu’il a dit dans le sermon sur la montagne : Quand tu présentes ton offrande à l’autel, si tu te souviens que ton frère a quelque chose contre toi, laisse là ton offrande, devant l’autel, et va d’abord te réconcilier avec ton frère. (Matthieu 5,23-24) Ces paroles demeurent donc des sujets de réflexion pour quiconque se veut disciple du Christ.

Jean Gobeil SJ

2020/08/25 — L’évangile du mardi – (Mt 23, 23-26) – St Louis ; St Joseph de Calasanz

Le texte comprend la quatrième et la cinquième d’un groupe de sept invectives contre les scribes et les Pharisiens. La quatrième parle de leur souci de la dîme pour des plantes insignifiantes et de leur négligence de la justice, la miséricorde et la bonne foi. La cinquième vise la demande de purification de l’extérieur de la coupe et de l’écuelle et de leur oubli de la purification intérieure de la rapine et de l’intempérance.

La loi de Moïse parlait de la dîme des produits de la terre, ce qui se comprend d’abord comme une dîme sur les récoltes. Les Pharisiens poussent les applications de la loi jusqu’à des détails comme des herbes qui servent d’assaisonnement. La demande de Dieu à Israël d’être un peuple saint a été détaillée dans des règles de pureté rituelle qui sont devenues plus intéressées aux performances qu’à Dieu. On ne parle pas seulement de ce que doit contenir un vase (un vase destiné aux produits laitiers devient impur si on y met de la viande) mais encore de l’extérieur du vase qui devient impur s’il a été touché par un païen: si le vase n’est pas en pierre, il ne peut pas être purifié et il faut simplement le fracasser.

Dans le verset qui suit les invectives, on peut voir pourquoi Matthieu a rassemblé ces textes violents.

J’envoie vers vous des prophètes, des sages et des scribes(les missionnaires chrétiens): vous en tuerez et mettrez en croix, vous en flagellerez dans vos synagogues…

C’est au moins une image de ce que vit la communauté de Matthieu et on peut comprendre l’accumulation de textes virulents contre les autorités juives. Mais il y a aussi dans les paroles de Jésus quelque chose de la force des textes prophétiques quand il s’agissait de rappeler des choses essentielles. Amos était violent quand il attaquait un culte purement extérieur: il appelait les sanctuaires, des sources de péchés : Allez à Béthel et péchez. A Gilgal et péchez de plus belle.   (Amos 4,4)

De même pour Osée: des gestes extérieurs ne servent à rien sans la religion du coeur : Car, c’est l’amour qui me plaît et non les sacrifices, la connaissance de Dieu plutôt que lesholocaustes. (Osée 6,6)

Jésus, à son tour, attaque donc les formes extérieures de la religion qui font oublier l’essentiel, comme lorsqu’il dit que les Pharisiens purifient l’extérieur de la coupe et oublient de purifier leur propre intérieur.

Mais ces manières de parler ne sont pas seulement pour les Pharisiens. C’est pour les disciples qu’il a dit dans le Sermon sur la montagne : Quand tu présentes ton offrande à l’autel, si tu te souviens que ton frère a quelque chose, laisse là ton offrande, devant l’autel, et va d’abord te réconcilier avec ton frère. (Matthieu 5,23-24)

Ces paroles demeurent donc des sujets de réflexion pour quiconque se veut disciple du Christ.

Jean Gobeil SJ